LA FLÛTE ENCHANTÉE WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756 - 1791) NOUVELLE PRODUCTION |
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ARGUMENT |
Die Zauberflöte - Singspiel en deux actes (1791) textes d'Emanuel Schikaneder et de Rafael Argullol En langues allemande et française Direction musicale Marc Minkowski Mise en scène Alex Ollé et Carlos Padrissa de La Fura dels Baus Décors et costumes Jaume Plensa Lumières Albert Faura Video Frank Aleu Chef des Choeurs Peter Burian AVEC Tamino Paul Groves Erste Dame Ingela Bohlin Zweite Dame Marina Comparato Dritte Dame Ekaterina Gubanova Papageno Stéphane Degout Papagena Claire Ormshaw Sarastro Ain Anger Monostatos Wolfgang Ablinger-Sperrhacke Pamina Mireille Delunsch Königin der Nacht Erika Miklosa Der Sprecher Olaf Bär (24, 26, 29 janvier, 1, 7 février) Wolfgang Holzmaier (4, 10, 12, 15, 18, 20 février) Erster Geharnischte Mann et Zweiter Priester Christian Elsner Zweiter Geharnischter Mann et Erster Priester Scott Wilde Drei Knaben Solistes du Tölzer Knabenchor Comédiens Dominique Blanc Pascal Greggory Coproduction avec la RuhrTriennale et le Teatro Real, Madrid Avec le soutien de Saint-Gobain A LIRE AVANT LE SPECTACLE La plus sophistiquée des consoles de jeu vidéo impressionne moins que cette version de La Flûte enchantée. Les images s'y succèdent à un rythme effréné - une idée par seconde - plus colorées et inventives. Quant aux personnages, ils semblent actionnés par un clavier d'ordinateur aux fonctions innombrables, dont une touche pour la fantaisie. La mise en images signée La Fura dels Baus, alliée à la scénographie spectaculaire du plasticien Jaume Plensa, exploite le cadre de scène au maximum de ses possibilités. Comme si le plateau ne subissait plus de lois : ni l'endroit, ni l'envers, ni les contraintes de la pesanteur. Les maîtres d'oeuvre y ont considéré la scène comme un dessinateur de bande dessinée : avides de multiplier les événements visuels, les trompe-l'oeil, les surprises ; pressés d'« enluminer » toute la page. La manière dont le cerveau fonctionne a servi de modèle avoué à cette interprétation. Non le cerveau qui raisonne, mais celui qui s'émeut et s'émerveille. Là où se fabriquent nos rêves, où l'imagination admet, contre le bon sens, qu'on puisse, comme ici, se promener au plafond, la tête en bas, apparaître ou disparaître comme par magie. Cette interprétation n'a pas pour ambition de méditer sur la philosophie de La Flûte enchantée. Elle invite le spectateur à une expérience sensorielle, à des associations d'images débridées. Une technologie savante, combinant la machinerie théâtrale aux incrustations vidéo, a rendu possible cette version portée au surnaturel. Du reste, il n'y a pas à se demander comment c'est fait, il n'y a qu'à se laisser porter par les sortilèges d'un conte. Opéra Bastille | Première 24 janvier 2005 Passeport pour La Flûte enchantée Introductions
à La Flûte enchantée
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