DIALOGUES DES CARMÉLITES
FRANCIS POULENC (1899-1963)
 

ARGUMENT

 

 

Opéra en trois actes (1957) - Texte de Georges Bernanos porté à l'opéra avec l'autorisation de Monsieur Emmet Lavery. - Oeuvre inspirée d'une nouvelle de Gertrud von Le Fort et d'un scénario du R.P. Bruckberger et Philippe Agostini - En langue française

Direction musicale Kent Nagano Mise en scène Francesca Zambello Décors Hildegard Bechtler Costumes Claudie Gastine Lumières Jean Kalman Chef des Choeurs Peter Burian

AVEC Le Marquis de la Force Alain Vernhes Blanche Dawn Upshaw Le Chevalier Yann Beuron L'Aumonier du Carmel Michel Sénéchal Geôlier Christophe Fel Madame de Croissy Felicity Palmer Madame Lidoine Eva Maria Westbroek Mère Marie Anja Silja Soeur Constance Patricia Petibon Mère Jeanne Bernadette Antoine Soeur Mathilde Cornelia Oncioiu Officier Jean-Luc Ballestra 1er commissaire Sergei Stilmachenko 2e commissaire Jean-Luc Ballestra Thierry Yuri Kissin Monsieur Javelinot Guillaume Antoine Mère Gérald Joumana El-Amiouni Soeur Claire Katia Hadjikinova Soeur Antoine Alicia Garcia Munoz Soeur Catherine Catherine Hirt-Andre Soeur Félicité Sophie Claisse Soeur Gertrude Marie-Cécile Chevassus Soeur Alice Jessica Sarapoff Soeur Valentine Isabelle Wnorowska Soeur Anne de la Croix Ghislaine Roux Soeur Marthe Jian Zhao Soeur Saint Charles Pranvera Lehnert
Orchestre et Choeurs de l'Opéra National de Paris

Coproduction avec le Saito Kinen Festival, Matsumoto

A LIRE AVANT LE SPECTACLE Dans les premières convulsions de la Révolution Française, quand vacille et tremble tout ce qui semblait assuré - l'ordre des choses, les valeurs comme les positions anciennes - ce n'est pas le souci de la survie matérielle qui fait le sujet de ce drame admirable de Georges Bernanos, dont le compositeur s'est inspiré, mais la question de la grâce. Elle aussi - la grâce - donnée comme un mystère, subvertit l'ordre des choses, les valeurs, les situations sociales. On croit qu'elle revient d'office à ceux qui l'ont méditée - mais non : elle vient à celles et ceux qui semblaient le moins destinés à cette insondable faveur. Ce mystère, la vieille Prieure l'incarne, qui meurt si mal, dans une révolte de tout son être, une angoisse de la mort si peu conforme aux règles de son ministère, aux attendus de sa foi, à l'engagement de toute une vie, et dont les derniers mots sont pour insulter Dieu. Or, cette peur, cette angoisse, sont la terreur et l'agonie d'une autre, volontairement « prises en charge ». Par ce « transfert de grâce », Blanche, la jeune et fragile novice, sans force de caractère apparente, est transfigurée. Le moment venu, elle ira droit, tête haute, son effroi surmonté, vers une mort consentie. Comme si les soubresauts, les hasards et le scandale qui agitent l'histoire des hommes n'étaient pas moindres que dans la vie de leur âme.

Opéra Bastille | Première 3 novembre 2004
Représentations : 6, 9, 13, 17, 21 (m), 24, 27 novembre 2004
Tous les spectacles sont à 19h30 sauf la matinée (m) à 14h30
Durée du spectacle 3h05 avec 1 entracte
Prix des places 130 € | 110 € | 85 € | 70 € | 50 € | 35 € | 20 € | 9 € | 5 €
Ouverture des réservations Internet et Correspondance, 6 septembre 2004 - Téléphone RTI Province, 4 octobre 2004- Téléphone RTI Paris, 5 octobre 2004 - Guichets 14 jours avant la date de la représentation choisie

Ce spectacle sera retransmis le 4 décembre à 19h sur France Musiques.

 

 

OPERA NATIONAL DE PARIS | 120 RUE DE LYON | 75 576 PARIS CEDEX 12 | 0 892 89 90 90 (0,337€/Min)