RÉSERVER >>> DE LA MAISON DES MORTS LEOS JANACEK (1854-1928) NOUVELLE PRODUCTION |
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Opéra en trois actes (1930) Livret du compositeur d'après le roman « Souvenirs de la maison des Morts » de Fedor Mikhaïlovitch Dostoïevski - En langue tchèque
Direction musicale Marc Albrecht
Mise en scène Klaus Michael Grüber
Décors Eduardo Arroyo Costumes
Eva Dessecker Lumières
Vinicio Cheli Chef des Choeurs
Peter Burian AVEC
Alexander Petrovich Gorianchikov José Van Dam Alieia Gaële
Le Roi Filka Morosov (Luka Kuzmich) Hubert Delamboye Le Commandant
Jiri Sulzenko Le Vieux Prisonnier Miroslav Svejda Skuratov
Jerry Hadley Le Jeune Prisonnier Xavier Mas Le Vieux Prisonnier
Miroslav Svejda Le Prisonnier jouant Dom Juan et le Brahmane
Sergei Stilmachenko Shapkin Jeffrey Francis Shiskov Johan
Reuter Le grand prisonnier Bojidar Nikolov Le petit prisonnier
Ludek Vele Tchekunov David Bizic Le Prisonnier ivre
Grzegorz Staskiewicz Tcheverin Tomasz Juhas Kedril Ales
Briscein Une voix des coulisses Xavier Mas Orchestre et Choeurs de l'Opéra National de ParisCoproduction avec le Teatro Real, Madrid A LIRE AVANT LE SPECTACLE L'homme debout, malgré tout, voilà ce que Janácek a mis à nu. Vitalité et fraternité. Ce sont des prisonniers : damnés de la Terre, réprouvés ; parfois des assassins. Mais la beauté du ciel est à tout le monde. La beauté de la neige, malgré le froid ; celle du paysage, malgré la violence et le danger. De l'épreuve subie par Dostoïevski au bagne d'Omsk, condamné politique, puis exilé, le compositeur a retenu l'irréductible singularité de l'individu, et la communauté humaine que fait entendre le choeur. Le prisonnier rêve. C'est ce qu'il a exalté. Les bagnards se font acteurs et jouent. Une rude tendresse trouve à s'exprimer quand manque la douceur des femmes, dont l'absence hante cet opéra. La liberté ne se dit pas seulement dans la métaphore - un aigle blessé - mais tout entière dans l'audace formelle de cette partition. Hier, la Sibérie. Guantanamo aujourd'hui. Djénine en Cisjordanie. Le Maroc, l'Algérie, la Tunisie... Les camps de la démocratie et ceux des autocrates. Le « bagne » est toujours là. Opéra
Bastille | Première 14 mai 2005 Passeport
pour De la Maison des Morts Introduction
à De la Maison des Morts
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