LE TROUVÈRE GUISEPPE VERDI (1813-1901) |
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ARGUMENT |
Il
Trovatore - Opéra en quatre actes (1853) - Livret de Salvatore
Cammarano d’après le drame espagnol d'Antonio García
Gutiérrez - En langue italienne Direction
musicale Gustav Kuhn Mise en scène
réalisée par Isabelle Cardin
d'après une idée de Francesca
Zambello Décors Maria Björnson
et Adrian Linford Costumes
Sue Willmington Lumières
Gerard Mortier et
Rui De Matos Machado d'après
Peter Mumford Chef
des Choeurs Peter Burian AVEC
Il conte di Luna Dmitri Hvorostovsky Leonora Marina Mescheriakova
Azucena Elena Manistina Manrico Neil Shicoff (3, 7, 13,
17, 21 déc.)Viktor Afanasenko (10 déc.) Ferrando
Kristinn Sigmundsson Ines Natacha Constantin Ruiz Xavier
Mas Un vecchio zingaro David Bizic Un messo Fernando Velasquez A LIRE AVANT LE SPECTACLE Ce que raconte Le Trouvère, c'est la chronique des temps de guerre. C'est l'Afghanistan, c'est l'Irak. Le chaos où l'on cherche ses proches. Où rien n'est sûr, s'ils sont morts ou vivants. En temps de paix ces choses semblent irréelles ; elles sont vraies : Azucena, la bohémienne, qui jure de venger sa mère condamnée au bûcher, se « trompe » de victime, et sacrifie son propre fils à la place d'un autre. C'est une histoire comme celles des chansons populaires. Ce sont des mélodies qui parlent au coeur. Elles disent le malheur des gens. Ce n'est pas la chanson qui pleure, c'est la guitare, dont le chanteur - « le trouvère » - s'accompagne. C'est l'instrument qui donne le rythme, les accents, l'émotion. Et l'orchestre, dans cet opéra, Verdi en a usé, précisément, comme s'il devait résonner comme une guitare immense, directement accordée à ce qui vibre dans le sentiment. Opéra
Bastille | Première 3 décembre
2004
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